Lettre à Monsieur Haro, 21 août 1857

  • Cote de la lettre ED-IN-1857-AOU-21-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Etienne-François HARO
  • Date 21 Août 1857
  • Lieux de conservation Paris, bibliothèque de l'INHA, collections Jacques Doucet
  • Éditions précédentes Joubin, Correspondance générale, 1936-38
    , t. III, p. 405-406.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 2
  • Présence d’un croquis Non
  • Dimension en cm 20,5x13,3
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque Ms. 237 pièce 45
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Transcription modernisée

Plombières ce 21 août

1857.

Mon cher monsieur,

Je vous serais bien obligé de me donner de vos nouvelles et de me dire si vous comptez, comme vous me l’aviez dit, être à Paris à la fin du mois. Je le désire bien vivement, car j’ai grand besoin de votre aide pour les dispositions à prendre avec mes entrepreneurs : je ne peux plus reculer la reprise de nos travaux et je crains même d’ de n’avoir pas le temps de finir d’arriver à temps avant la fin de novembre. Jenny qui est venu me rejoindre ici, m’a dit que vous ne comptiez plus donner autant d’extension à votre voyage. Je pense dans tous les cas, que l’on pourra vous transmettre ma lettre si vous n’êtes pas encore à Paris et que vous serez assez bon pour m’écrire un mot au sujet de vos intentions.

Je serai sans faute à Paris à la fin du mois ; jusqu’ici je me trouve à merveille des bains que je prends ici : je profite de ce retour de santé pour aller fréquemment faire des excursions dans le faubourg Saint Germain afin d’activer les travaux du logement dans ce moment c’est ma grande affaire avec celle de ma santé.

Veuillez me rappeler au souvenir de madame Haro si vous êtes à Paris et lui présenter mes respects. Recevez en particulier, mon cher monsieur, l’assurance de mon bien sincère attachement.

Eg Delacroix.

Jenny vous dit mille choses ; elle n’éprouve encore d’effet satisfaisant des eaux.

Chez Madame Vve. Parisot

à Plombières

 

Transcription originale

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Plombieres ce 21 aout

1857.

Mon cher monsieur,

 

Je vous serais bien obligé de me

donner de vos nouvelles et de me dire

si vous comptez, comme vous me l’aviez

dit, être à Paris à la fin du mois. Je

le désire bien vivement, car j’ai grand

besoin de votre aide pour les dispositions

à prendre avec mes entrepreneurs : je ne

peux plus reculer la reprise de nos travaux

et je crains même d’ de n’ [2 mots interlinéaires] avoir pas [1 mot interlinéaire] le temps de finir [2 mots interlinéaires] d’ar-

river à temps avant la fin de novembre [5 mots interlinéaires]. Jenny qui est venu me

rejoindre ici, m’a dit que vous ne comptiez

plus donner autant d’extension à votre

voyage. Je pense dans tous les cas, que

l’on pourra vous transmettre ma lettre

si vous n’etes pas encore à Paris et que

vous serez assez bon pour m’écrire un

mot au sujet de vos intentions.

Je serai sans faute à Paris à la fin

du mois ; jusqu’ici je me trouve à merveille

 

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des bains que je prends ici : je profite
de ce retour de santé pour aller
fréquemment faire des excursions
dans le faubourg St Germain afin
d’activer les travaux du logement
dans ce moment c’est ma grande
affaire avec celle de ma santé.

Veuillez me rappeler au souvenir
de madame Haro si vous etes à
Paris et lui présenter mes respects.
Recevez en particulier, mon cher
monsieur, l’assurance de mon bien
sincere attachement.

Eg Delacroix.

Jenny vous dit mille choses ; elle
n’éprouve encore d’effet satisfaisant
des eaux.

Chez Madame Vve. Parisot
à Plombières

 

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