Lettre à Gustave Lassalle-Bordes, février 1844

  • Cote de la lettre ED-IN-1844-FEV-XX-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Gustave LASSALLE-BORDES
  • Date [Février] 18[44]
  • Éditions précédentes Burty, 1878
    , t. I, p. 279. Joubin, Corr. gén, t. II, p. 167-168.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 2
  • Présence d’un croquis Non
  • Dimension en cm 20,2x13,2
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque Ms. 245 pièce 5
  • Œuvre concernée Pietà, Paris, église Saint-Denys du Saint-Sacrement
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Transcription modernisée

Monsieur Lassalle-Bordes
Rue du four, 60.

Mon cher Lassalle,

Nous avions mal compris la lettre de Varcollier. Nous ne pouvons commencer avant que Court n’ait consenti à l’échange1. Ainsi ne faites là-bas aucune démarche de prise de possession, jusqu’à ce que nous ayons avis que nous pouvons aller [de l’]avant.

Travaillez toujours au palais Bourbon.

Eugène Delacroix

Je presse Varcollier de me donner l’autorisation, qui ne peut tarder.


1 Au cours de la préparation de la Pietà de Saint-Denys du Saint-Sacrement, Delacroix dut, pour des raisons obscures, échanger l’emplacement de sa peinture avec celle de Joseph-Désiré Court. D’abord prévu pour la chapelle de la Vierge, la Pietà fut finalement destinée à la chapelle Sainte-Geneviève ce qui contraignit Delacroix à inverser sa composition pour s’adapter à l’éclairage (Jobert, 1997, p.226).

Transcription originale

Page 1

Monsieur Lassalle Bordes

rue du four 60.

Page 2

Mon cher Lassalle

Nous avions mal compris la
lettre de Varcollier. Nous ne
pouvons commencer avant que
Court n’ait consenti à l échange :
ainsi ne faites la bas aucune
démarche de prise de possession, jusqu’a
ce que nous ayons avis que nous
pouvons aller en avant.

Travaillez toujours au
palais bourbon.

EG

Je presse Varcollier de me donner
l’autorisation qui ne peut tarder.

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