Lettre à Pierre-Antoine Berryer, 02 octobre 1862

  • Cote de la lettre ED-MD-1862-OCT-02-A
  • Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
  • Éditions précédentes -
    , inédite.
  • Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec laparticipation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès de la librairie Les Autographes, février 1992.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 1
  • Présence d’un croquis Non
  • Format in - 8°
  • Dimension en cm 20,6x26,8
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque LA 31631/142
  • Données matérielles pliée en 3
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Transcription modernisée

Champrosay, ce 2 oct. 1862

Mon cher cousin,

Nos lettres se sont croisées encore cette fois1. C’est avec bien du regret que je ne pourrai profiter de l’occasion que vous m’offriez de faire route avec Madame de La Grange : mais ma présence est absolument nécessaire à Paris le lundi 62. Ce ne sera donc que le lendemain mardi comme je vous l’ai marqué que je me mettrai en route par le convoi de midi 20mn en retenant ma place pour Puiseaux3.

Mille pardons du dérangement que j’occasionne. J’ai bien de l’impatience de me retrouver auprès de vous et vous envoie en attendant mille assurances de mon profond attachement.

Eug. Delacroix


1 Depuis plus d’un mois, Berryer et Delacroix s’efforçait d’arrêter une date pour un séjour de Delacroix à Augerville-la-Rivière où Berryer avait une propriété : leurs lettres se croisaient sans qu’ils parviennent à se mettre d’accord, compte-tenu de leurs occupations respectives (Paris, musée Eugène Delacroix, LA 31631/137 à 141).
2 La raison de cette obligation n’est pas connue.
3 Puiseaux, commune située dans le Loiret, à la frontière actuelle des départements de Seine-et-Marne et de l’Essonne, en direction de laquelle se trouve Augerville-la-Rivière.

Transcription originale

Page 1

Champrosay ce 2 oct. 1862

 

Mon cher cousin,

nos lettres se sont
croisées encore cette fois : c’est avec bien
du regret que je ne pourrai profiter de
l’occasion que vous m’offriez de faire
route avec Madame de la Grange :
mais ma présence est absolument
nécessaire à Paris le lundi 6. ce
ne sera donc que le lendemain mardi [mot interlinéaire] comme
je vous l’ai marqué que je me mettrai
en route par le convoi de midi 20.m.
en retenant ma place pour Puyseaux.

Mille pardons du derangement
que j’occasionne : J’ai bien de l’impatience
de me retrouver aupres de vous et
vous envoie en attendant mille
assurances de mon profond attachement.

Eug Delacroix

 

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