Lettre à Pierre-Antoine Berryer, 03 janvier 1860

  • Cote de la lettre ED-MD-1860-JAN-03-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
  • Date 03 Janvier 1860
  • Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
  • Éditions précédentes -
    , inédite.
  • Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès la librairie Les Autographes, février 1992.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 1
  • Présence d’un croquis Non
  • Format in - 8°
  • Dimension en cm 20,8x26,3
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque LA 31631/105
  • Données matérielles pliée en 3
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Transcription modernisée

Ce 3 janvier 1860.

Mon cher cousin,

Je suis resté dans ma chambre depuis le jour où j’ai eu le plaisir de vous rencontrer à l’Institut. Je crois que j’ai pris froid dans la maison où vous m’avez laissé. Quoiqu’il en soit, je ne digère plus et je ne bouge plus1. Je suis bien chagrin de ne pouvoir commencer l’année avec vous, comme vous m’y engagez avec tant d’amabilité2. Mille hommages et respectueux regrets à vos hôtes.

Votre dévoué et contristé cousin

Eug. Delacroix

 


 

1 Delacroix était souffrant depuis près de deux semaines : en témoignent les deux lettres écrites les 6 et 7 janvier 1860 à Louis Guillemardet (Joubin, Corr. Gén, t. IV, p. 147) et à Auguste Lamey (idem, p. 148 ; Paris, Bibliothèque de l’INHA, collections Jacques Doucet, inv. Ms 238 (60)). Il fut en fait malade tout le mois de janvier.
2 Delacroix s’est-il trompé en datant sa lettre ? Toujours est-il que Berryer lui a écrit le 4 janvier, espérant l’avoir auprès de lui le soir même pour fêter son 71e anniversaire (Paris, musée Eugène Delacroix, LA 31631/106).

 

 

Transcription originale

Page 1

Ce 3 janvier

1860.

Mon cher cousin,

Je suis resté dans
ma chambre depuis le jour où
j’ai eu le plaisir de vous rencontrer
à l’institut. Je crois que j’ai pris
froid dans la maison où vous
m’avez laissé. quoiqu’il en soit, je
ne digere plus et je ne bouge plus :
je suis bien chagrin de ne pouvoir
commencer l’année avec vous, com-
-me vous m’y engagez avec tant
d’amabilité : mille hommages et
respectueux regrets à vos hotes.

votre dévoué et contristé cousin

Eug Delacroix

 

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