Lettre à Pierre-Antoine Berryer, début septembre 1861
- Cote de la lettre ED-MD-1861-SEPT-XX-B
- Auteur Eugène DELACROIX
- Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
- Date [Septembre] 18[61]
- Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
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Éditions précédentes
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, inédite. - Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès de la librairie Les Autographes, février 1992.
- Enveloppe Non
- Nombre de pages écrites 1
- Présence d’un croquis Non
- Format in - 8°
- Dimension en cm 20,7x26,9
- Cachet de cire Non
- Nature du document Lettre Autographe Signée
- Cote musée bibliothèque LA 31631/127
- Données matérielles pliée en 3
Transcription modernisée
Paris 1hre ce samedi
Mon cher cousin, je vous ai écrit hier soir une lettre désespérée1 : j’ai tout arrangé ce matin en venant ici : j’ai obtenu que la commission serait renvoyée au mois d’octobre et je n’ai pas eu grand peine, car tout le monde veut s’en aller. Je m’empresse de vous écrire que lundi après-demain je prendrai bien heureux la route d’Augerville2 comme vous me l’avez indiquée et je vous demande de vouloir bien me faire prendre à Fromont3 comme vous me l’aviez proposé. J’étais fort chagrin, car je ne prévoyais pas pouvoir me dégager. Enfin, il n’y aura pas eu trop de désappointement4.
Je vous embrasse de cœur.
Eug. Delacroix
2 Augerville-la-Rivière, près de Malesherbes (Loiret) où Berryer avait une propriété. Delacroix s’y rendait assez fréquemment depuis 1854.
3 Fromont, commune située dans le département de Seine-et-Marne en direction de Puiseaux à 3-4 kilomètres d’Augerville et d’où l’on pouvait bifurquer pour rejoindre la propriété de Berryer.
4 Delacroix séjourna à Augerville du 2 au 14 septembre.
Transcription originale
Page 1
Paris 1hre ce samedi
Mon cher cousin, je vous ai
ecrit hier soir une lettre déses-
-perée : j’ai tout arrangé ce matin
en venant ici : j’ai obtenu que la
commission serait renvoyée au
mois d’octobre et je n’ai pas eu
grand peine, car tout le monde
veut s’en aller. Je m’empresse de
vous ecrire que lundi apres demain
je prendrai bien heureux la route
d’augerville comme vous me l’avez indiquée [6 mots interlinéaires] et je vous demande
de vouloir bien me faire prendre à
Fromont comme vous me l’aviez
proposé. J’etais fort chagrin, car je
ne prévoyais pas pouvoir me dégager :
enfin, il n’y aura pas eu trop de
désappointement
Je vous embrasse de cœur
Eug Delacroix