Lettre à Jean-Baptiste Pierret [26 mars 1830]

  • Cote de la lettre ED-ML-1830-MAR-26-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Jean-Baptiste PIERRET
  • Lieux de conservation Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques
  • Éditions précédentes Joubin, Correspondance générale, 1936-38
    , t.1, p.251-252.
  • Historique Legs Etienne Moreau-Nélaton, 1927
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 1
  • Présence d’un croquis Non
  • Format in - 8°
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe non Signée
  • Cote musée bibliothèque AR18L35
  • Données matérielles Billet
Agrandir la page 1

Transcription modernisée

[Vendredi 26 mars 1830[1]]

Si tu es curieux de voir une belle collection de dessins anciens et modernes, demain samedi et dimanche, depuis onze heures jusqu’à trois chez feu Constantin, le marchand de tableaux, rue Saint-Lazare, n° 52, tu en trouveras plus que tu n’en pourras regarder. Des David, des Drouais, des Prudhon (et entre autres un grand et beau dessin étudié de sa Psyché), les deux Psychés de Fragonard, une trentaine de Michel-Ange et de Raphaël, enfin une immensité de toutes les écoles possibles. J’espère y aller dimanche, et je pense que je t’y trouverai parce que tu n’auras pas trop de toute ta journée pour les voir. J’y ai fait une tournée ce matin et je serais désolé de n’y pas retourner après-demain. La vente se fait lundi ; ainsi le temps presse.
Adieu, tout à toi.



[1] La vente de Constantin eut lieu le lundi 29 mars 1830, ce qui permet de dater la lettre avec précision au vendredi 26 mars 1830.

 

Transcription originale

Page 1

Si tu es curieux de voir une Belle collection de dessins
anciens et modernes, demain Samedi et dimanche depuis
onze heures jusqu’à 3 chez feu Constantin le mand de tableaux
rue St Lazrare n° 52, tu en trouveras plus que tu
n’en pourras regarder. des David, des Drouais, des Prudhon
(et entr’autres un grand et beau dessin étudié de sa Psyché)
les deux Psychés de fragonard, une trentaine de
Michel ange et de Raphaël, enfin une immensité de
toutes les écoles possibles [toutes les écoles possibles : interlinéaire sup.]
Jespere y aller Dimanche et je pense que je t’y trouverai
parce que tu n’auras pas trop de toute ta journée pour
les voir. J’y ai fait une tournée ce matin et je serais
desolé de n’y pas retourner après demain. La vente
se fait Lundi ; ainsi le temps presse.
adieu tout à toi.

 

Précédent | Suivant