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Biographie de HUGUES Henri-Pierre (1784-1840)

Cousin de Delacroix.

Il est le fils de Françoise Hugues, née Oeben, soeur de Victoire Oeben, mère du peintre. Léon Riesener, cousin de Delacroix, écrit à son propos à Philippe Burty : “Delacroix l’adorait […] Il avait eu dans sa jeunesse une voix des plus rares. Martin, le célèbre chanteur de l’Opéra-Comique, avait voulu l’y attirer […] mais la fierté naturelle du bon Henri, qui n’a pu se décider aux applaudissements et aux sifflets, lui a fait tourner le dos à la fortune, et même aux salons où on le recherchait. C’était un philospophe fier et intraitable sur la sûreté de son indépendance ; et le plus facile et le plus aimable des moralistes dans l’intimité” (Escholier R., Delacroix, peintre, graveur, écrivain, Paris, H. Floury, 1926-1929, tome I, p. 228, 230). Henri-Pierre Hugues a fait carrière dans l’administration.

Dès les premières pages de son Journal en 1822, Delacroix mentionne son cousin. Il écrit ainsi 19 septembre 1822 : “Je me suis attaché à Henry. Il est quelque peu ricaneur, d’une façon qui le fait juger peu favorablement au premier abord. Mais c’est un honnête homme”. Il le qualifie cependant de “libertin fatigué” (Journal, 19 septembre 1822). Jusqu’en 1824, année de la fin de la première partie de son Journal qu’il ne reprend qu’en 1847, Delacroix fréquente régulièrement Henri-Pierre Hugues qui fait partie de son groupe d’amis d’enfance : Pierret, Riesener, Guillemardet, Leblond, Fielding, Soulier et Schwiter. Cependant, il correspond très peu avec son cousin : c’est par l’intermédiaire de Jean-Baptiste Pierret, qu’épisodiquement, il demande de ses nouvelles ou lui écrit. Delacroix fit son portrait (Paris, Musée du Louvre, non daté).

 

 

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