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Biographie de VILLOT Marie-Joseph-Frédéric (1809-1875)

Peintre, graveur, bibliophile et collectionneur. Conservateur du département des peintures du musée du Louvre de 1848 à 1861, nommé secrétaire général des musées, en mars 1861, vice-président du Conservatoire des musées, le 5 septembre 1870, président du Conservatoire des musées, en 1849, membre résidant de la Société nationale des antiquaires de France et en 1875, membre fondateur de la Société de l’histoire de l’art français. Il fonde en 1842, avec Eugène Piot et Théophile Gautier, la revue Le Cabinet de l’amateur et de l’antiquaire, dans laquelle il publie de nombreux articles.

S’insurgeant des trop importants refus du jury du Salon (au Salon de 1847, sont refusés entre autres Le Sabbat à Constantine de Chassériau, l’Education de la Vierge de Delacroix et Cléopâtre essayant des poisons de Gigoux), vus comme une vengeance des « vieillards » sur leurs jeunes concurrents (L. Clément de Ris, « Salon de 1847, Les refus du jury », L’Artiste, 1847, 4e série, t. IX, p. 219), il rédige en 1848, avec Boissard et Clément de Ris, une brochure intitulée De l’exposition et du jury qui eut un très grand écho. Nommé par conséquent conservateur des peintures du musée du Louvre en 1848, il fait paraître la même année le premier catalogue des peintures italiennes du musée. Il poursuit cette tâche sur les différentes écoles jusque 1855. Sa méthode et la richesse des renseignements fournis étaient très rapidement devenus des modèles pour les musées de province. Face aux critiques suscitées par sa politique de restauration, Villot est contraint de démissionner en mars 1861. Tout au long de sa carrière, il se constitue une collection de peintures, dessins et gravures de Delacroix et grave lui-même une série d’eaux-fortes d’après des œuvres du maître avec lequel il entretient, malgré quelques heurts, une amitié fidèle. Il enseigne d’ailleurs à Delacroix les techniques de l’eau-forte et envisage avec lui, en 1831, d’illustrer les Contes d’Hoffmann, projet qui n’a pas abouti. Frédéric et son épouse Pauline Villot, pour laquelle Delacroix eut de tendres sentiments, invitent parfois le peintre à Champrosay, là même où il louera puis achètera une maison de campagne.

Pour une notice plus complète, se référer à la notice « VILLOT, Frédéric » par Cécile d’Antin (http://www.inha.fr/spip.php?article2563).

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