Lettre à George Sand, été 1837 au printemps 1838

  • Cote de la lettre ED-IN-18[3-]-XXX-XX-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire George SAND
  • Date -- 18[3-]
  • Lieux de conservation Paris, bibliothèque de l'INHA, collections Jacques Doucet
  • Éditions précédentes L’Art vivant, 1er juillet 1930, p. 525. Joubin, Corr. gén, t. I, p. 438. Alexandre, 2005, p. 89-90.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 2
  • Présence d’un croquis Non
  • Dimension en cm 19,3x12,5
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque Ms. 236 pièce 4
Agrandir la page 1
Agrandir la page 2

Transcription modernisée

[1837-38]1

J’ai écrit à Lapierre, chère dame, sitôt que j’ai reçu votre lettre et il est venu le lendemain, au moment où j’étais sorti. Il est revenu hier et j’ai arrangé avec lui qu’il corrigerait les dessins de Solange en même temps que ceux de Maurice.

Adieu, chère dame, en attendant le plaisir de vous voir. Je suis embêté de toutes sortes de manières et encore de beaucoup d’autres.

Mille vœux pour vous et admirations sincères.

Eugène Delacroix

ce dimanche

1 Rajouté d’une autre main. Joubin date, sans explication, la lettre de l’été 1837. Lubin propose la fin de l’année 1839 se fondant sur l’entrée de Maurice, fils de l’écrivain, dans l’atelier de Delacroix et sur le fait que Louis-Emile Lapierre, ancien de l’atelier, a pu se voir confier par Delacroix la correction des dessins du jeune garçon et de sa soeur Solange. Pour Françoise Alexandre, rien ne prouve que Maurice soit déjà élève de Delacroix lorsque George Sand le sollicite et peut-être souhaite-elle seulement évaluer le talent de son fils. Celle-ci propose une date de l’été 1837 au printemps 1838 car ensuite une grande familiarité et intimité naît entre Delacroix et Sand et l’apostrophe "chère dame" n’est alors plus de mise dans la correspondance (Alexandre, 2005, p. 226-227, n. 6 de la page 89).

Transcription originale

Page 1

J’ai ecrit à Lapierre, chère
dame, sitot que j’ai reçu votre
lettre et il est venu le lende-
-main au moment où j’étais
sorti. Il est revenu hier et
j’ai arrangé avec lui qu’il
corrigerait les dessins de Solange
en meme temps que ceux de
Maurice.

Adieu chère dame en
attendant le plaisir de vous
voir. Je suis embêté de toutes
sortes de manières et encore

 

Page 2

de beaucoup d’autres.
Mille vœux pour vous et
admirations sinceres.

EugDelacroix

Ce Dimanche

Précédent | Suivant