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Biographie de ROUSSEAU Étienne Pierre-Théodore (1812-1867)

Peintre de paysages français. Élève de Guillon Lethière. Il se fait connaître aux Salons de 1834 où il obtient la 3e médaille. Médaillé de 1ère classe au Salon de 1849, ainsi qu’en 1855, la médaille d’honneur à l’Exposition universelle de 1867. Il est nommé officier de la légion d’honneur le 16 juillet 1852 puis chevalier le 7 août 1867. Il présente au Salon de 1834, Lisière d’un bois coupé, forêt de Compiègne (n° 1701), au Salon de 1835, Diverses esquisses (n° 1904), sa Descente des vaches (La Haye, musée Mesdag) est refusée au Salon de 1836, le début d’un long rejet par le jury et la critique qui le pousse à se retirer dans la forêt de Fontainebleau. Il s’installe avec Diaz et Aligny à Barbizon et fonde l’ « École de Barbizon ». Au Salon de 1838, il présente seulement une Vue du château de Saint-Ouen, près Château-Gontier (n°1562). Au Salon de 1839, il ne peut exposer, ses toiles ayant été rejetées par le jury du Salon. Le critique Théophile Thoré s’en insurge et plaide la cause de Rousseau :

« Quand on a vu la peinture de M. Rousseau, la plupart des autres peintures semblent ternes et inanimées. C’est l’homme qui a le mieux le sentiment de la vie dans la nature extérieure ; c’est l’homme qui aime le plus les arbres et la terre, le ciel et l’air, et les jeux de la lumière. M. Rousseau a rapporté cette année d’excellentes études de la forêt de Fontainebleau, d’après lesquelles il fait deux tableaux. Le jury permettra-t-il cette fois le triomphe du Salon aux œuvres de M. Rousseau ? Nous espérons bien, pour notre part, que le scandale des exclusions accoutumées ne se renouvellera plus. » (Théophile Thoré, « La Peinture en 1838 », L’Artiste, 1839, p. 64)

S’en suit toutefois une absence de près de douze ans, le jury composé des membres de l’Institut refusant de voir ses paysages figurer au Salon officiel. Lorsqu’il reparaît au Salon de 1849, il marque l’exposition et à partir de cette date expose chaque année de nombreuses pièces jusqu’à sa mort. Il connait son triomphe à l’Exposition universelle de 1855 dans laquelle 13 de ses toiles étaient exposées aux côtés de celles de Decamps. Parmi celles-ci, La Forêt de Fontainebleau, le matin (1849-51, Londres, Wallace Collection, P283), Une avenue, forêt de l’Isle Adam (1846-49, Paris, musée d’Orsay, RF1882).

Les correspondances associées

  • Lettre à Guillaume Auguste Lamey, 24 juin 1859

    24 Juin 1859 | Eugène DELACROIX | Guillaume-Auguste LAMEY | ED-IN-1859-JUIN-24-A

      Ce 24 juin 1859 Mon cher et bon cousin,   Votre dernière lettre m’a fait un double plaisir : d’abord elle me donnait de bonnes nouvelles de vous ; ensuite elle me tirait de l’inquiétude où j’étais que la communication que je vous avais faite de ...

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