Violoncelliste et compositeur français.

D’origine lilloise, il se rend en 1825 à Paris pour parfaire sa formation et est admis au Conservatoire où il obtient le premier prix de violoncelle la même année. Employé en 1825-1826 au théâtre de l’Ambigu-Comique, Franchomme entre en 1827 à l’orchestre de l’Opéra puis l’année suivante au Théâtre Italien. Composant diverses œuvres pour son instrument, dont le Grand duo concertant sur des thèmes de Robert le Diable en collaboration avec son proche ami Frédéric Chopin, il est en outre professeur de violoncelle au Conservatoire à partir de 1846.

Notamment en raison de l’amitié le liant à Chopin, Delacroix est amené à fréquenter Franchomme. Le peintre assiste du reste aux matinées de musique de chambre créées par ce dernier en 1847 avec le violoniste Jean-Delphin Alard (1815-1885). Le 30 octobre 1849, lors des funérailles de Chopin, Delacroix et Franchomme tiennent tous deux l’un des cordons du poêle (Hannoosh, t. I, p. 472). En mai 1854, Delacroix apparaît plutôt critique dans son Journal à l’égard de la musique du violoncelliste, évoquant « froideur et sécheresse » à son sujet.